LW : Quel parcours as-tu mené avant de prendre place à bord de l’Agence LunaWeb ?
Matthis : Le bac en poche je me suis orienté vers une formation pluridisciplinaire dans le multimédia (communication, programmation, design, audiovisuel). À la base plutôt dans l’optique de travailler dans l’infographie (le terme “in” à la fin des 00’s), puis finalement je me suis découvert une affinité pour le code. Ainsi j’ai effectué un stage en tant que développeur PHP dans une entreprise de e-learning, ce qui m’a conforté dans mon idée.
Du coup j’ai poursuivi mon cursus par une licence professionnelle dans le développement web en alternance chez une agence rennaise naissante. Structure dans laquelle j’ai continué à me développer ensuite durant 5 ans et avec qui j’ai vogué en participant à la réalisation de grands sites événementiels jusqu’à devenir le référent Front-End de l’équipe. Et puis fin 2017 j’ai enfilé ma combinaison d’astronaute, pour embarquer dans le vaisseau LunaWeb comme développeur Front-End.
LW : Aujourd’hui en poste au sein de l’équipage LunaWeb, peux-tu nous parler de ta mission ? Quelle est ta journée type ?
Matthis : Ma journée type ? Un petit thé lyophilisé. Ensuite je m’assure d’un taux d’oxygène correct dans ma combinaison pour une petite sortie dans l’espace afin de rejoindre la navette principale. Une fois arrivé au centre de commande, le salut habituel aux collègues, les mains sur le clavier et c’est parti pour développer de l’interface !
Comme développeur Front-End, j’ai mes petites équipes chouchoutes avec qui je travaille très étroitement : mes camarades designers qui nous pondent de très chouettes interfaces et mes compères back-end qui nous fournissent la matière première à mettre en forme.
Mais je n’en délaisse pas pour autant mes contacts radios avec les autres métiers de l’agence.
Grâce à tout ce petit monde j’ai le plaisir de pouvoir intégrer des interfaces, que ce soit un site web, une application métier ou tout autre outil digital. Et ce toujours dans un soucis de performance, d’accessibilité, d’innovation et dans l’espoir de charmer les utilisateurs.
J’allais oublié un moment important : la petite sieste du midi afin de s’assurer que les batteries tiendront la journée.
“ T'arrives, t'as une guitare et tu sais pas si elle va marcher, c'est ça le rock ! <br/>Un peu comme le développement Front-End... ”
LW : Concernant les projets clients sur lesquels tu as œuvré, quel est ton meilleur souvenir ou ta meilleure anecdote qui mette en avant ton expertise ?
Matthis : Peu après mon arrivée dans l’équipage, j’ai apprécié travailler de pair avec un collègue designer à la refonte graphique d’un site dont un des aspects clés était d’apporter de l’animation. Ensemble nous avons pu conceptualiser des idées pour ensuite, très tôt, les prototyper afin d’en proposer une palette variée au client et lui permettre de mieux se projeter dans le résultat final. Et au-delà de ça, lors de la phase d’intégration cela m’a posé des problématiques très intéressantes à résoudre en terme de performance et d’amélioration progressive.
C’est ce que j’aime dans ce genre de projet, innovant ou avec un axe particulier et assumé, ça nous donne souvent l’opportunité de progresser continuellement en se confrontant à de nouveaux cas d’utilisation, de mise en scène. D’autant plus que le métier apporte son lot de défis où des choses présumées simples peuvent devenir complexes de par la grande diversité des supports et des navigateurs qui composent l’espace. Tu n’es jamais très sûr que ça va fonctionner comme tu le souhaites sur tous les environnements (comme le rock), et avant de tester bien sûr.
LW : Si tu devais citer un trait de personnalité qui te définit, quel serait-il ?
Matthis : Ma moustache ?
Parfois un peu trop perfectionniste, il m’arrive d’avoir du mal à me satisfaire du simple résultat, je peux aussi passer 30 minutes à me cogner la tête sur la table pour trouver le nom le plus correct d’un bout de code. Mais c’est un problème des plus compliqués chez les développeurs.
Sinon autant j’apprécie les moments de calme, j’adore également coder avec des nappes de fuzz qui se déversent dans mes oreilles, ou encore des morceaux 80’s en fin de semaine pour assurer la liaison avec un weekend festif, quitte à aller dans le kitsch.
LW : Merci Matthis !
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