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Capsule Design #11 : L’alternance en agence, retour d’expérience

Capsule Design #11 : L’alternance en agence, retour d’expérience

Dans cette nouvelle Capsule Design, Damien et Erika reviennent sur leur expérience de l’alternance côté étudiant, mais aussi tuteur ! L’occasion d’aborder les pour et les contre d’un système de formation que nous apprécions particulièrement chez LunaWeb.

Publié le 24 avril 2024

Nouvelle Capsule Design et petit pas de côté puisque nous évoquons dans ce nouveau podcast l’alternance !

Damien et Érika reviennent leur expérience de ce système de formation consistant à alterner périodes d’enseignement et périodes de mise en pratique en entreprise, ses avantages et ses inconvénients, à travers les questions d’Alexandre.

Bonne écoute à tous et à toutes !

La transcription de l’épisode

Alexandre : Bonjour à toutes et à tous, vous écoutez “Capsule Design”, le format court du podcast Salut les Designers

Je suis Alexandre Allain, Développeur Front-End à l’agence LunaWeb, et j’aurais le plaisir de présenter l’émission d’aujourd’hui. 

Vous le savez si vous êtes abonné à ce podcast, en règle générale, dans cette série, on explore les différentes thématiques du design UX en compagnie d’un membre de l’agence. 

L’épisode que vous êtes en train d’écouter est un peu particulier puisqu’on va s’intéresser au parcours professionnel qui mène à travailler en agence web et on va se concentrer précisément sur l’alternance !

Pour échanger sur le sujet, j’ai le plaisir d’être accompagné par Damien Legendre et Erika Le Ralle, respectivement Lead UX/UI Designer et Designer à LunaWeb. Vous allez bien ?

Damien : Ça va bien, merci.

Erika : Super et toi ?

Alexandre : Pour aller un peu plus loin dans votre présentation, est-ce que l’un et l’autre vous pouvez raconter votre parcours en quelques mots, comment vous avez commencé à travailler dans le web et surtout, quel est votre rapport avec l’alternance ?

Erika : Je suis partie du Morbihan pour faire des études de graphisme à Rennes. J’ai commencé par l’école MJM puis je me suis redirigé après ces 2 ans vers des études de webdesign parce que je constatais que le digital évoluait de plus en plus. Et c’est à cette période là que je me suis dis : ”j’ai pense enfin avoir trouvé mon futur métier”.

Pour pouvoir financer ces études, car je suis passée par des écoles privées, j’ai fait 2 ans d’alternance à la SNCF en tant que graphiste. C’était mon premier pas dans le monde du travail dans ce domaine là.

J’ai pu financer mes études en école de design grâce à l’alternance, et faire mes premiers pas dans le monde du travail.

Et ensuite j’ai continué un Master UX/UI à My Digital School parce que je voulais encore plus approfondir mes compétences surtout sur l’aspect UX. Et puis en parallèle j’ai fait 2 années d’alternance (en contrat d’apprentissage) à l’agence LW, avec comme tuteur Damien.

Là encore, j’ai choisi l’alternance pour financer mes études parce que sans ça je n’aurais pas pu les continuer. Et puis, quand j’ai vu tout ce que l’agence faisait, je me suis vite rendu compte que ça serait une grande opportunité pour mon expérience professionnelle.

LunaWeb a été une expérience hyper enrichissante autant sur le plan professionnel que personnel. J’ai “grandi” là- bas. Je suis maintenant très contente de dire que je suis en CDI en tant que designer UX/UI.

Damien : Je suis passé par cinq ans en alternance justement. Ça m’a permis de me planter. Je suis passé du commerce à la communication pour aller vers le design. Une fois chacun de mes diplômes obtenus et l’expérience en entreprise, j’ai pu aiguiller mes envies.

Je suis passé par cinq ans d’alternance. Ça m’a permis de me planter, d’aiguiller mes envies.

Ça a permis de compenser un système d’orientation plutôt insuffisant tout au long de la scolarité. Sans l’alternance, et sans vouloir me plaindre, je n’aurais jamais pu faire ces études, je n’avais pas les moyens de mettre plusieurs milliers d’euros par an dans une école.

L’alternance c’est gagnant-gagnant, car les entreprises parfois découvrent un métier qu’elles n’auraient probablement pas pu accueillir.

Mes premières expériences de designer, je les ai faites sur la pointe des pieds avec des postes moins exigeants pour me faire la main. Il faut être à l’aise avec ça je crois. C’est gagnant-gagnant, car ces entreprises parfois découvrent un nouveau métier qu’elles n’auraient pas pu accueillir et comprendre probablement.

Alexandre : Qu’est-ce qui à motivé LunaWeb a recruter en alternance ?

Damien : Pour commencer, j’avais envie d’accueillir à mon tour un alternant je crois. Rendre ce qu’on m’a donné d’une certaine manière. J’avais envie de partager ce que j’ai aimé dans mes alternances et surtout ne pas reproduire ce qui m’avait déplu.

Avec l’alternance chez LunaWeb, nous avions envie de rendre ce dont certains avaient bénéficié et d’équilibrer les équipes entre seniors et juniors.

J’avais également la volonté d’équilibrer l’équipe plutôt composée de seniors à l’époque pour stimuler l’équipe différemment par le partage pour les seniors et l’apport d’une forme de fraîcheur via un junior cette fois.

Enfin, et c’est important de le dire, notre besoin d’un mi-temps uniquement à ce moment à achever de justifier ce choix.

Alexandre : Et toi Erika, pourquoi le choix de l’alternance ?

Erika : Il y a plusieurs raisons à ça : d’abord, pour l’aspect financier comme je l’évoquais juste avant. Pour pouvoir poursuivre mes études dans les écoles privées, l’alternance était obligatoire pour payer mes années de formations mais aussi mon appartement, ma vie à rennes…

Pour t’expliquer un petit peu comment se déroule le financement : la formation est prise en charge il me semble par l’OPCO, et en plus, on est rémunéré en tant que salarié avec une grille de pourcentage en fonction de notre âge et le nombre d’années d’alternance.

Il y avait le désir de mettre en pratique ce que j’apprenais en cours et d’en connaître encore plus sur le métier de designer, en travaillant sur de vrais projets, avec une équipe dédiée.

Ensuite, il y avait le désir de mettre en pratique ce que j’apprenais en cours et d’en connaître encore plus sur le métier de designer en travaillant sur des vrais projets avec une équipe dédiée. Voir également si le métier me plaisait et me correspond.

J’ai également toujours voulu commencer ma carrière en agence, donc je voulais voir comment ça se passait réellement et découvrir si ça me plaisait : aussi bien sur le rythme, les missions proposées etc.

L’alternance c’est aussi important pour moi, car c’est ça qui va nous permettre de trouver plus facilement un travail, ça nous donne en quelque sorte du crédit sur le marché du travail.

Alexandre : Souvent, quand on parle de l’alternance, on entend qu’il est difficile d’en trouver une, c’est vrai ? Pourquoi selon vous ?

Erika : Effectivement ça peut être un peu compliqué et même stressant parfois ! J’ai l’impression que ça vient du fait qu’il y a de plus en plus de personnes intéressées par le domaine du design ce qui rend donc la concurrence un peu plus forte, mais j’en suis pas sûr !

Chercher une alternance en design d’interface, ça peut être assez stressant, il y a de la concurrence. Mais ça vaut le coup !

Erika : Heureusement, je sais que certaines écoles aident à trouver des alternances en relayant des annonces de postes et qu’il y a aussi “l’aide à l’embauche” (pour le recrutement des apprentis) qui est maintenue ce qui peut encourager les entreprises à prendre en alternance !

En tout cas, même si c’est difficile, ça vaut la peine d’essayer de postuler avec un CV bien soigné et créatif et un portfolio qui met en avant les travaux dont nous sommes fiers.

Damien : C’est loin pour moi, mais je me rappelle avoir sorti, les voiles, le moteur et tout ce qu’il faut pour trouver un contrat. C’est pas simple, mais il y a un truc très stimulant même si on se prend forcément des portes, ce qui est prévisible.

Pour trouver une entreprise en alternance, il faut ratisser large c’est sûr, mais on voit qu’il y a eu des efforts ces dernières années pour aider les entreprises et les étudiants à aller vers cette voie plus facilement.

Il faut ratisser large c’est sûr, mais on voit qu’il y a eu des efforts ces dernières années pour aider les entreprises et les étudiants à aller vers cette voie plus facilement.

Il faut rester motivé, encaisser les retours négatifs et toujours interroger sur ce qui peut améliorer son CV et sa candidature pour l’améliorer je crois.

Alexandre : Erika, toi t’as fini l’année dernière ton alternance à Lunaweb et aujourd’hui, t’es en CDI, est-ce que tu peux nous raconter comment s’est passé ton alternance ici ?

Erika : C’est ça, j’ai fini mon alternance depuis Septembre ! Mon rythme pendant ces 2 années était : 2 semaines en entreprises et 2 semaines en cours.

Dans mes débuts, j’ai commencé par assister des designers sur des petits projets pour comprendre comment les projets se déroulaient à l’agence : les processus, les mécanismes, les équipes etc… ET aussi pour bien prendre en main l’outil figma.

Au débuts, un·e alternant·e commence par assister les designers sur de petits projets pour comprendre comment ils se déroulaient à l’agence : les processus, les mécanismes, les équipes, etc.

Ensuite progressivement j’ai commencé à avoir des projets de plus en plus “grand” et en tant que seule designer. Pour te citer un exemple, j’ai commencé a assisté Alizée sur un petit projet, (c’était gabie maroquinerie) et puis l’année suivante j’ai mené mon premier projet en tant que seule designer sur la refonte du site Katsize.

Tout s’est finalement fait progressivement pendant mon alternance : que ce soit au niveau de ma charge de travail ou que ce soit au niveau du suivi. Par par ex, on avait dans les débuts des réunions toutes les semaines avec Damien pour faire un suivi de mon alternance, dans le but de suivre mon évolution mais aussi de m’aider dans les difficultés que je pouvais rencontrer et puis petit à petit il m’a laissé “voler de mes propres ailes” mais en restant disponible quand j’en avais besoin.

Comme un salarié classique, l’alternant·e bénéficie d’objectifs annuels adaptés et de points réguliers pour monter en compétence et évoluer dans son métier.

Ensuite pour faire le point, une fois par an, tous les designers passent des entretiens avec Damien (responsable métier) pour faire un bilan de notre année. On passe en revue les points forts, les axes de progrès, les objectifs atteint ou non atteint de l’année, nos besoins en formations etc.

Et pour mon cas, en alternance c’était un petit peu différent dans le sens où je n’avais pas les mêmes objectifs que les autres designers, c’était des objectifs en fonction de mon alternance. Pour te citer un exemple, un de mes objectifs était “Prendre petit à petit de l’autonomie sur tes projets pour mener d’ici la fin de l’année un projet en tant que designer principal”.

Voilà globalement comment tout s’est passé.

Alexandre : Ce qui peut faire peur aussi quand on parle d’alternance, c’est le rythme, c’est pas trop difficile de jongler entre sa vie pro, sa vie d’étudiant et sa vie perso ?

Damien : Plus de la moitié des gens ici sont passés par l’alternance, tous métiers confondus. On a fait un petit sondage avant l’épisode et sur 21 répondants on en a 14 passés par l’alternance, soit les ⅔ de l’agence. 4 d’entre eux ont d’ailleurs fait ou font leur alternance ici (Gauthier, Érika, Manon et Émilie). Ça prouve que c’est un format efficace et qui plaît.

Chez LunaWeb, les deux tiers sont passés par l’alternance, dont quatre à l’agence. Ça prouve que c’est un format efficace qui nous plaît.

Quant au rythme, il est soutenu forcément, entre la vie professionnelle, l’école et le perso. Il y a un décalage dont je me rappelle très bien avec les étudiants plus “classiques”, mais c’était ok, je sentais que l’alternance m’offrait de l’expérience et l’aiderait à trouver du travail par la suite.

Mais c’est Érika qui en parlera le mieux puisqu’elle vient de le vivre tout récemment.

Erika : De mon côté je trouve effectivement que ça pouvait être quelquefois compliqué de jongler entre perso et pro même si le rythme 2 semaines en cours 2 semaine en agence cassait “ma routine de vie” et parfois me manque !

Mais côté travail, je me souviens que c’était assez intense : d’un côté il y a tous les devoirs à rendre et de l’autre il y a les travaux à l’agence.

En alternance, côté pro et perso, ça peut-être assez intense. Garder le fil des projets à l’agence tout en rendant les devoirs de cours n’était pas toujours évident. Sans parler de cette petite frustration à parfois louper des événements pro parce qu’on est en cours !

Je trouvais compliqué la reprise d’un projet, il me fallait pas mal de temps pour me remettre dedans et le rythme en agence est également assez soutenu. Les 2 combinés pouvaient être assez fatiguant mentalement !

Les liens avec les collègues peuvent également être un peu plus difficiles à créer lorsqu’on se voit que la moitié de l’année. On loupe parfois des petits évènements à l’agence…

Alexandre : Et au final, comment tu résumerais ce que l’alternance t’as apporté ?

Erika : Cette alternance m’a énormément apporté. Mes compétences se sont développées, par exemple, j’arrive à mieux savoir quel type de bloc est adapté pour quel type de contenu sur mes maquettes, même si ça, ça vient avec l’expérience.

J’ai amélioré mes capacités de préparation pour les ateliers avec les clients et ma capacité à identifier précisément leurs besoins, je suis plus autonome, je gère mieux ma façon de m’organiser…

Je suis clairement grandement montée en compétence sur tout un tas de sujets pendant mon alternance, en design d’interface bien sûr mais aussi côté organisation, rapidité d’exécution, confiance en moi, préparation d’atelier, etc. 

J’ai pris en rapidité, d’autant plus que je ne suis plus en alternance et donc je suis focalisé sur mes projets, j’ai plus mes cours dans la tête !

Ma confiance en moi s’est un peu développée, je suis plus sûr de ce que je réalise. Même si tout n’est pas encore parfait évidemment, je pense qu’en tant que designer, dans tous les cas on est amené à se remettre constamment en question et à évoluer tout au long de notre carrière !

Ça s’explique aussi avec l’évolution des outils comme figma par exemple.

Et puis, ça m’a surtout aussi apporté un emploi fixe à l’agence !

Alexandre : Côté recruteur, c’est quoi selon toi Damien, l’intérêt pour une agence de recruter un alternant ?

Damien : Il y a un intérêt comptable, il faut être transparent : On a parfois besoin d’un demi équivalent temps plein sur des équipes comme la nôtre (nous sommes 25). Ça permet, à moindre coût, de tester l’intérêt de grandir le staff sur un métier. Construire une équipe à la juste mesure reste assez complexe dans une entreprise de service comme nous et l’alternance aide grandement à ça.

L’alternance permet de tester l’intérêt de faire grandir le staff sur un métier, car construire une équipe à la juste mesure reste complexe dans une entreprise comme LunaWeb.

L’intérêt le plus important reste néanmoins que l’alternance est un bon tremplin pour l’étudiant comme pour nous. Pendant un à deux ans, nous avons le temps plus qu’avec un salarié “ordinaire” de nous comprendre, évoluer ensemble jusqu’à la fin de l’alternance, ce qui permet d’évaluer si les deux partis ont envie de prolonger l’histoire.

C’est confortable et ça donne l’occasion de s’enrichir d’une nouvelle personne et ses apports humains, techniques…

Alexandre : Par contre pour une agence, recruter un alternant, ça demande de l’investissement.

Damien : Évidemment. C’est même un engagement il me semble. On s’engage à accompagner l’alternant, à savoir se montrer patient ou au contraire mettre du défi quand on sent que c’est le moment. Savoir être là quand il faut et au contraire quand on doit laisser de la place est crucial. Mais c’est d’ailleurs très intéressant à vivre je trouve.

L’alternance c’est aussi un engagement auprès de l’étudiant.e, savoir être là quand il faut ou au contraire quand on doit laisser de la place est crucial.

Alexandre : Donc le fait de consacrer du temps à l’alternant, en tant que tuteur est primordial, ok. Est-ce vous pouvez développer un peu cet aspect, nous raconter comment s’est passé votre relation de travail pendant la période d’alternance d’Erika ?

Damien : Comme je l’évoquais, j’ai toujours cette crainte d’être soit trop présent, soit de laisser trop d’autonomie et que ça déstabilise l’alternant. C’est un petit jeu d’équilibriste, mais j’y prends du plaisir. J’ai vécu des bonnes alternances quand j’étais étudiant, mais aussi des moins bonnes voire des carrément horribles, disons que ça me sert d’exemples ou de contre exemples encore aujourd’hui. J’espère que Érika n’est pas traumatisée.

Pendant l’alternance, nous optons pour une montée en régime sur les projets, avec chaque fois des objectifs sur l’année visant à aller vers plus d’autonomie.

Concrètement, on a opté pour une montée en régime avec chaque fois des objectifs sur l’année visant à aller vers une autonomie et une aisance suffisantes pour imaginer Érika comme une designer que nous pourrions garder avec nous dans la limite où cela est économiquement viable pour l’agence. Je m’excuse un peu de ramener le sujet à ça mais ça reste une réalité.

Au cours de ces deux ans, nous avons eu à plusieurs reprises des phases où nous étions d’accord pour dire que l’objectif était rempli de façon précoce relativement à nos projections et dans ce cas, nous adaptions les objectifs, je crois, sans pression inutile.

Erika : Je trouve que tu m’as très bien accompagné, t’as toujours été présent quand j’avais des doutes et des questionnements. Comme je l’expliquais tout à l’heure, dans les débuts t’as su te montrer très présent, en faisant des points toutes les semaines et finalement j’ai l’impression que tu m’as très vite fait confiance, tu m’as laissé “libre” rapidement sur les projets !

Et en cas de doutes, je te sollicitais toi, mais je pouvais aussi compter sur mes autres collègues designers, c’est vrai qu’à plusieurs reprises j’allais les voir pour obtenir quelques petits conseils par ci par là.

En cas de doute sur mes projets, j’ai toujours pu compter sur mon tuteur mais aussi mes autres collègues pour obtenir de nombreux conseils. J’étais vraiment intégrée à l’équipe.

Par contre, mais ça c’est plus d’un point de vue personnel, je me mettais quelquefois la pression, j’avais l’impression d’avoir beaucoup de poids sur mes épaules, j’avais peur de mal faire les choses par ex.

Mais en prenant du recule, je sais que c’est aussi ça qui m’a fait grandir professionnellement mais aussi personnellement. ça m’a permis de gagner en confiance en moi, d’être plus sûr de mes décisions et puis de devenir une designer autonome et “confirmée”.

Alexandre : Très bien, et ben on approche déjà de la fin de ce podcast, pour terminer j’aimerais vous poser une dernière question, quels conseils vous pourriez donner à quelqu’un qui souhaiterait faire une alternance en agence web ?

Damien : Un peu comme n’importe qui cherchant un travail. Il faut être motivé, le montrer et savoir comprendre pourquoi sa candidature est rejetée quand c’est le cas de façon à en faire quelque chose en vue de l’améliorer. L’une des étapes la plus galère est à ce moment précis, mais il ne faut pas baisser les bras il me semble que les opportunités existent de ce que je crois voir.

Mon conseil pour les candidatures en alternance, c’est de comprendre pourquoi elle est rejetée quand c’est le cas, de façon à en faire quelque chose en vue de l’améliorer.

Erika : Mon conseil serait de ne surtout pas baisser les bras même si la recherche est longue et les résultats parfois décourageants. De mettre toutes ses chances de son côté en postulant avec un CV bien soigné et créatif au vu de notre métier AVEC un portfolio qui présente seulement nos meilleurs travaux.

Il faut mettre toutes les chances de son côté en postulant avec un CV soigné, créatif au vu de notre métier et un portfolio qui présente seulement ses meilleurs travaux.

Et je pense que c’est important, en tout cas particulièrement pour les entreprises où on a encore plus l’envie de décrocher le poste, de s’impliquer davantage en faisant une candidature plus personnalisée.

Alexandre : Merci Damien et Erika pour cet échange autour de l’alternance.

Et c’est ainsi que cette “Capsule Design” de Salut les designers se termine, mais ne vous inquiétez pas, on revient le mois prochain avec un nouvel épisode.

En attendant, n’hésitez pas à vous abonner à la newsletter du podcast pour retrouver l’ensemble des ressources de nos épisodes, les tips et conseils de nos invités ! C’est sur le site salutlesdesigners.lunaweb.fr que ça se passe. 

À très bientôt !