Sortir du bureau pour aller rencontrer les utilisateurs dans leur « milieu naturel » c’est son dada ! Partons à la découverte de l’univers de Damien et de son travail au sein de l’équipage.
LW : Quel parcours as-tu mené avant de prendre place à bord de l’Agence LunaWeb ?
Damien : Je voulais être professeur d’histoire. Puis, finalement non.
Après différentes explorations de carrières potentielles et quelques diplômes en poche (merci l’alternance), je choisi finalement en 2010 de m’orienter vers le graphisme. Rapidement derrière ledit graphisme je découvre le “design”. Ce terme qui cache tellement plus que du simple esthétisme. Le design d’écran, à travers les interfaces web ou applicatives devient alors l’exercice de mon quotidien, ou je m’amuse à lier l’utilisabilité et l’harmonie visuelle.
Après une première expérience en apprentissage, je file assez rapidement dans une agence ou je développe mes compétences en design d’applications mobiles, de sites web et ou je met en place, en grand autodidacte, une démarche UX.
Au gré de ma découverte de l’expérience utilisateur, je rencontre alors Audrey, d’abord, puis Guillaume avec qui je co-fonde UX Rennes en 2015. Sans le vouloir, il semblerait que nous nous soyons attachés. À tel point qu’il aura bien fallu que je les rejoigne au sein de l’équipage Luna. Ce que j’ai fait avec un grand plaisir début 2017.

LW : Aujourd’hui en poste au sein de l’équipage LunaWeb, peux-tu nous parler de ta mission ? Quelle est ta journée type ?
Damien : Sans surprise, je passe le plus clair de mon temps à concevoir des interfaces. Web. Ou pas web d’ailleurs.
Toujours commencer une journée en allant voir, même très rapidement chacun·e au bureau. Le tour des “bonjour” est mon rituel vraiment très important d’un début de journée réussie. Vous pouvez bien en rire, j’ai mes petits côtés “Vieille France à Papy”. Malgré cela je ne viens pas au bureau en charentaises motifs Écossais, et je n’ai pas peur de faire des designs allant bien plus bas que la “sainte ligne de flottaison”. La folie comme maîtresse.
Ma journée type est évidemment tournée vers la conception d’interfaces. Par chance et pour le bien de mon syndrôme corporate le design à la sauce Luna colle totalement à la manière dont je veux faire ce métier. J’ai la chance de pouvoir me rendre à la rencontre des utilisateurs finaux et d’appréhender leurs besoins réels (immersion, exploration des usages, tests utilisateurs…), mais aussi co-concevoir en atelier avec nos clients les prototypes qui adhèrent à leurs projets.

“ Il faut sauter sur chacune des occasions de rencontrer les utilisateurs afin de se confronter à leurs besoins réels. ”
LW : Concernant les projets clients sur lesquels tu as œuvré, quel est ton meilleur souvenir ou ta meilleure anecdote ?
Damien : Je crois que l’une des expériences qui m’a le plus marquée est la visite avec Jeanne de l’exploitation de G. un éleveur qui nous a accueilli chez lui, répondu à nos questions et fait visiter sa ferme dans le cadre de notre exploration du premier projet pour le compte de Évolution XY. J’en ai sorti une montagne de concret et d’anecdotes, qui trahissaient la réalité des usages. C’est le meilleur que l’on puisse faire pour ressentir l’axe à donner à la conception selon moi.
J’ai aussi vraiment adoré, à mon arrivée ici et mes premiers projets avec Pauline, de voir à quel point nous pouvions préparer et régler les ateliers avec nos clients comme du papier à musique. Pas un fil ne dépasse et pour autant tout s’improvise finalement un peu le moment venu. J’adore ces moments à la fois studieux et détendus qui font avancer les projets de la meilleure manière.

LW : Si tu devais citer un trait de personnalité qui te définit, quel serait-il ?
Damien : Sans jamais craindre d’en faire un petit peu trop, j’aime à placer des répliques de mes références audiovisuelles au sein de conversations avec mes collègues. J’ai d’ailleurs dernièrement pu tenir plusieurs semaines rien qu’avec celles de Au Service de la France. Placer “tamponné, double tamponné” dans un échange intelligible, n’étant pas un mince défi.
J’ai également, au grand désespoir de Guillaume, le petit jeu de distiller quelques jeux de mots (subtiles, j’en suis convaincu) au sein de mes maquettes, pour détendre l’audience et surtout parce que cela m’amuse. Surveillez les prochaines maquettes de près, vous en verrez peut-être passer.
LW : Merci Damien !
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