Aller au contenu principal

Raconter l‘histoire d’un lieu, d’un produit ou d’une marque sans image, c’est envoyer à l’utilisateur le message que ce qu’il aime nous importe peu. Car le contenu visuel est universel : il parle à l’homme des cavernes qui sommeille en nous, il donne du sens au-delà de nos codes culturels. Le contenu visuel est accessible sans les clés parfois nécessaires à la compréhension d'un texte.

Bien sûr, certaines clés sont parfois indispensables pour saisir l'impact du contexte biographique ou historique (en peinture, par exemple). Mais pour le volet « émotion », toutes les cultures et tous les âges sont aptes à ressentir ou à ne pas ressentir la joie ou la tristesse. Même sans grille de lecture.

Uriage Diagnostic Peau L’expérience d’Uriage Diagnostic se base sur le dialogue entre la marque et l’utilisateur.

Chez Agence LunaWeb, nous pensons beaucoup au storytelling, à travers nos étapes de design. Raconter l’histoire, c’est pour nous un des leviers les plus pertinents pour réaliser des expériences utilisateur marquantes. Même dans une ordonnance beauté personnalisée, il est possible de créer une approche séduisante et efficace !

La quête du visuel ultime

Créativité et pertinence, voilà sans doute les deux mots clés d’un visuel presque parfait, capable de servir un objectif et de s'insérer dans le cercle vertueux d’un projet web en compagnie des autres membres de la famille : l’ergonomie, les textes, les interactions, l’architecture de l’information… Dans un monde parfait, le storytelling visuel sera aussi efficace pour faire comprendre un message en un clin d’œil que pour épater par sa beauté, sa créativité, son caractère innovant. Le fameux effet wow au service d’un objectif et, à la clé, un merveilleux souvenir. Une notion très importante de l’expérience utilisateur !

Storytelling et expérience utilisateur, on en parle sur le blog LunaWeb

On ne devrait pas parler de visual storytelling sans évoquer les souvent moquées mais jamais égalées… banques images ! Getty images, dans un billet dédié, évoque quatre critères pour satisfaire les attentes des internautes : l’authenticité (paradoxalement, les banques images savent que nous avons besoin de voir des humains qui nous semblent vrais) , la pertinence « culturelle », des références à nos sens — notamment au toucher — qui peuvent faire le lien entre celui qui fabrique et celui qui achète, et des archétypes classiques qui feront toujours plaisir à nos cœurs sensibles. Le chaton ou le bébé mort de rire.

Le visual storytelling, bien plus qu'une tendance

En 2016, penser mobile n’est plus une option. On vous le répète ici depuis un moment mais s’adapter à toutes les tailles d’écran, c’est s’adapter aux usages des internautes. Ils sont seulement 15,5% à naviguer via un appareil unique tandis que le nombre de personnes qui utilisent les 3 écrans (tablette, smartphone, ordinateur) pour se connecter à internet est en constante augmentation : 38,7% des internautes français (de plus de 15 ans) fin 2015.

Autant dire que l’image a de beaux jours devant elle, les progrès technologiques et l'évolution des usages apportant de l'eau à son moulin. Les formats courts, adaptés aux usages mobiles, récoltent l’adhésion des internautes : c'est par exemple le cas des vidéos Tasty, de courtes productions Buzzfeed aussi caloriques qu'efficaces. On diffuse en direct via Periscope ou Meerkat et certains réseaux sociaux n’existent (quasiment) que pour l’image.

Finalement personne ne se plaindra de cette tendance : les utilisateurs bénéficient de contenus qui les séduisent et leur ressemblent et les professionnels peuvent faire preuve de créativité. Le mariage de la technologie, des cerveaux créatifs et de l’expérience utilisateur n’est pas prêt de nous laisser en manque d'inspiration !