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Le W3C, entre accessibilité & référencement

Le web est un vaste terrain de jeu, qui s’est développé à une vitesse folle sur un temps relativement court à l’échelle humaine. À tel point que le cadre ou les règles qui pourraient le régir suivent le schéma du cycle de diffusion de l’innovation : il y a les précurseurs, les pragmatiques, les suiveurs… Le W3C, créé au tout début des Internets, se situe dans le camp des premiers — ceux qui devancent. Et grâce à ce consortium, le web est toujours un peu plus accessible « partout et pour tous ».

Publié le 02 octobre 2019

Le Doublevé-3-Cé

W3C est le sigle de « World Wide Web Consortium » — on remercie d’ailleurs nos amis anglo-saxons d’avoir trouvé un acronyme aussi facile à articuler pour les non-anglophones. L’histoire de ce consortium est belle, d’autant plus qu’elle a été écrite par Tim Burners-Lee, l’un des pères fondateurs du (world wide) web au début des années 90. Dès les premiers pas de son petit bout de web, Tim en est convaincu : ce devra être un espace partagé, pour tous. Loin d’être galvaudé, ce « tous » s’exprime pleinement au sein du W3C, qu’il a créé en 1994… Et qu’il préside toujours.

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Depuis, le W3C est LA référence en termes d’accessibilité web. Son motto, que nous avions un peu dévoilé en introduction : « un seul web partout et pour tous ». Loin d’être une utopie, ces quelques mots signifient rendre accessible cette technologie à tous les utilisateurs. Car l’accessibilité web est une approche inclusive, dans toutes les strates du web, du visible à l’invisible. Si on l’associe souvent aux techniques déployées pour que le web soit utilisable par les personnes souffrant de handicaps (visuels, cognitifs, moteurs…), cette approche englobe les freins purement technologiques. Car la 4G est loin d’être répandue partout dans le monde, y compris en France. Avec cette lecture, « un seul web partout et pour tous » prend un tout autre sens.

Le W3C chez LunaWeb

Une fois n’est pas coutume, on vous parlera un peu de nous. Parce qu’il y a autant de façon de développer et de concevoir un site qu’il y a de développeurs. Lorsqu’ils sont appliqués, les standards du W3C sont en réalité une interprétation, tant dans le code que dans le webdesign. Deux normes se greffent à celles affinées au fil des années par le W3C : le WAI et le WCAG, qui portent davantage sur le design des interfaces, ou en tout cas sur leur partie visible — le contraste des couleurs, ou encore la taille de police.

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Les standards du W3C sont respectés en front comme en webdesign.

Dès ses premiers pas, LunaWeb s’est inspirée puis a fait siennes les théories liées à l’UX et à l’accessibilité web. Aujourd’hui, chaque site web ou interface que nous concevons est validé avant son lancement, à partir d’une check-list qui passe en revue les critères du W3C que nous avons retenus. Ces normes font ainsi partie intégrante de notre métier et de nos process. Qui ne sont pas figés, bien au contraire : la technique est en constant mouvement.

checklist W3C en ligne
Nous vérifions tous les critères W3C pour chaque conception et avant toute mise en ligne.

Le W3C, qui tient à son rôle de précurseur, propose régulièrement de nouveaux standards que nous suivons de près. Et que nous ajoutons dans notre panoplie dès que les navigateurs les adoptent. L’exemple le plus récent étant l’implémentation du chargement « paresseux » des images. En d’autres termes, les images ne sont chargées par le navigateur que lorsqu’elles sont visibles sur l’écran, ce qui permet de gagner considérablement en performance — et le respect de ces standards web favorise aussi le référencement naturel. Les appliquer, c’est faire d’une pierre deux coups : pour des sites web accessibles à tous, et optimisés pour les moteurs de recherche.