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En 2012, nous annoncions sur ces pages une « nouvelle » tendance : le mobile first.

5 ans après, l’eau a coulé sous les ponts et du mobile first, les utilisateurs sont passés au mobile only. Qu’en est-il exactement ?

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Un monde mobile only

Évidemment, derrière notre lorgnette « dispositif web », c’est tout un monde révolutionné par le mobile qui se dévoile. Des banques mobile only, des salariés mobile only. Même la vie de nos animaux de compagnie est bouleversée par le smartphone.

La MMA a publié récemment la deuxième édition de son étude sur le marché français du mobile commerce. Étude que l’association introduit en proposant de considérer le mobile commerce comme un nouvel écosystème et non comme un sous-ensemble du e-commerce. On apprend dans l’infographie d’introduction qu’en France, 27,4% des transactions digitales sont faite sur mobile contre 37,4% dans le monde et que le volume de ventes sur mobile devrait avoir progressé de 32% entre 2016 et 2017.

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En terme de navigation mobile, les internautes français sont en dessous des moyennes européennes : 71% d’entre nous favorisons le mobile pour la navigation web contre 79% en moyenne au niveau européen. Les Espagnols, les Chypriotes et les Néerlandais privilégient quant à eux le mobile à près de 90% !

À ce sujet, on ne relancera pas aujourd’hui le débat responsive vs appli mais certains chiffres sont intéressants : pour 80,3% des mobinautes, la recherche via le store reste le principal levier de téléchargement d’une app alors que seuls 20% des professionnels s’inquiètent du référencement sur le store et vers le store.

Vous avez bien dit « mobiquitaire » ?

On ne le dira jamais assez mais penser mobile only ne saurait se faire sans un souci permanent pour l’UX. L’objectif ? Éviter notamment des écueils comme la surcharge de notifications.

Pour rester dans la course et se démarquer de la concurrence, point de salut sans UX ! Ne sous-estimons jamais l’impatience d’un utilisateur qui voyage debout dans un train avec une connexion aléatoire ! (Les habitués du Rennes-Paris se réjouiront de l’arrivée du wifi).

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Comme le disait un internaute en commentaire d’un article de Francis Pisiani (datant de 2008) : « En parlant de sémantique, lorsque les Américains auront trouvé le mot qui va bien, « mobiquité » ira rejoindre « courriel » au rang des poussières toutes neuves de notre bon vieux Littré ». On en reparle dans 10 ans ?