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Nouvelle année oblige, l’IFOP et Bonial ont publié leur deuxième baromètre 2013 de la consommation connectée. Mine de douce, ce sujet est déjà source de (très) nombreuses études. Mais aujourd’hui, rien que pour vos beaux yeux, nous avons passé au peigne fin les résultats de cette enquête et nous en avons gardé le meilleur (on dit aussi best-of).

Un QRcode sonné par smartphone depuis un papier

Ce qu’on commence à comprendre

Connectés… Blablabla… Mobiles… Blablabla… E-commerce… On retient quoi ?

L’époque où le consommateur subissait sans broncher des publicités qui ne le concernaient pas et des informations dont il n’avait que faire est révolue. Seuls 3% d’entre eux souhaitent par exemple recevoir des mailings vocaux sur le répondeur de leur téléphone mobile… C’est bien dommage pour ceux qui font actuellement des études de « voix pour mailings vocaux » mais c’est en adéquation avec notre volonté de fabriquer des sites web centrés sur l’utilisateur et ses exigences.

Retenons aussi que le poète a toujours raison : le service est l’avenir de l’homme de l’annonceur, quel que soit son profil. D’un côté les pure players, qui vendent uniquement sur le net, ont tout à inventer : le consommateur pointe encore du doigt le manque de confiance que lui inspire ce type de « vendeur » et seuls 20% d’entre eux lui confierait le bon dieu sans confession.

De l’autre, le service est évidemment le point fort des enseignes traditionnelles qui ont tout intérêt à continuer à brosser leurs clients dans le sens du poil. Leur défi ? Convaincre que le déplacement dans leur boutique sera source d’une valeur ajoutée soit parce qu’ils ont fait le choix d’un commerce de niche (la seule boutique au monde à proposer de la crème de jour pour la nuit), soit parce qu’ils sont des spécialistes du retargeting et du remarketing, version real humans.

C’est entre autres le pouvoir du « conseil parfait »… Vous repassez dans une parfumerie proche du bureau pour faire un cadeau à vous-même à votre fiancé : la vendeuse se souvient de vous et de votre dernier achat et songeait justement que ce nouveau parfum serait dans la continuité de vos goûts habituels avec un soupçon d’audace en plus… Vous le sentez, le testez sur votre peau, votre foulard, en buvez une gorgée et tombez en amour instantanément…Vous reviendrez ?

(Si vous croisez cette vendeuse, merci de nous contacter)

Usage du smartphone dans les rayons d'un supermarché

Ce qui peut encore aiguiser votre curiosité

Pull et Push sont dans un bateau, devinez qui tombe à l’eau ? C’est Push, parce que le consommateur a déjà une envie bien présente de noyer ses messages publicitaires imposés comme les SMS promotionnels (qui agacent 67% des consommateurs) ou les bannières plein-écran (ah ben voilà, on ne peut même plus s’amuser, on va être obligés de continuer à faire des sites super ergonomiques et bien designés).

Mais qui sort tout de même son épingle du jeu ? Le catalogue papier ! L’étude ne nous dit pas pendant combien de temps le prospectus dans la boîte aux lettres sera encore toléré…

17% des Français interrogés se montrent aussi intéressés par les flash-codes pour obtenir des informations supplémentaires… Pas si mal pour un truc qui fait doucement ricaner !

Pour finir, penchons-nous sur une catégorie spécifique de personnes: les internautes ayant décidé d’acheter des articles de sport. Existent-ils vraiment ? Quels sports pratiquent-ils ? C’est quoi au juste un article de sport ? Voilà de vraies questions ! Dans tous les cas, pour faire son achat, cet internaute va consulter 1,8 sources digitales différentes (contre 3,3 pour un achat électronique et 1,6 pour un achat alimentaire).

Ça vous fait de belles jambes ? Oui, mais seulement si vous comptez aussi acheter un article de sport. La grande boucle est bouclée.