Capsule Design #14 : Trouver l'inspiration en conception

Capsule Design #14 : Trouver l'inspiration en conception

Aaah, l’inspiration ! Cette mécanique créative qui va et qui vient dans nos têtes et sur nos projets. Difficile à dompter, parfois stressante, comment la recherche d’inspiration peut-elle s’organiser ? On essaye d’y répondre dans cette nouvelle Capsule Design.

Publié le 11 décembre 2024

Salut les Designers est de retour en cette fin d’année pour une nouvelle saison ! Et c’est un sujet au combien important – et pas aussi “magique” qu’on peut le penser – que nos designers Arnaud, Yohan et Érika abordent dans cette première Capsule Design : l’inspiration !

Peur de la page blanche, méthodes de travail pour organiser ses inspirations et place des contraintes dans la créativité, autant de thématiques à retrouver dans ce podcast animé par Alexandre.

Bonne écoute à tous et à toutes.

Alexandre : Bonjour à toutes et à tous, ici Alexandre, développeur front-end et vous écoutez “Salut les Designers”, le podcast de l’Agence LunaWeb. 

Aujourd’hui,  on vous propose un nouvel épisode de notre format court “Capsule Design”, le premier de cette nouvelle saison. Dans cette série dédiée aux pratiques et méthodes de l’agence côté design web, nous échangeons entre membres de l’équipe.

Pour cet épisode, j’ai le plaisir de recevoir mes collègues, tous les trois UX et UI Designer à LunaWeb, j’ai nommé Yohan Texier, Erika Le Ralle et Arnaud Caudal. Bonjour à tous les trois !

Yohan : Salut !

Erika : Salut !

Arnaud : Hello !

Alexandre : Le thème de l’épisode d’aujourd’hui c’est “Trouver l’inspiration en conception”. Un thème assez large, dans lequel il sera intéressant de confronter vos différents points de vue. 

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, est-ce que vous pourriez nous dire ce qui vous a donné envie d’échanger ce sujet ?

Yohan : Oui ! De mon côté je trouvais que ce sujet était intéressant à développer parce qu’en tant qu’UX et UI Designer, notre créativité est quotidiennement sollicitée. Que ce soit en UI pour créer LA direction artistique qui correspond le mieux à l’image de notre client. Ou bien même en UX pour répondre à des problématiques d’utilisateur avec des fonctionnalités les plus intuitives possible.

Et c’est justement en étant constamment confronté aux processus créatifs que j’ai souvent été frustré de constater à quel point ma créativité pouvait être débordante sur certains projets et être réduite complètement à néant sur d’autres.

 Qui n’a pas été frustré de constater à quel point sa créativité pouvait être débordante sur certains projets et complètement réduite à néant sur d’autres, avec cette question : comment éviter ça ? 

Je pense qu’on est très nombreux dans ce domaine à avoir relevé ce constat et s’être demandé : “pourquoi ça arrive ? Comment éviter cela ? Et comment “trouver” l’inspiration dans ces moments pauvres en créativité.

Arnaud : Pour ma part, je trouve que le sujet est vaste et hyper intéressant, car je rejoins Yohan, pour trouver l’inspiration, nous sommes constamment face à des situations différentes. Il y a des moments où ça va rouler tout seul et d’autres où nous allons nous trouver face à un mur.

Trouver de l’inspiration, c’est aussi une injonction qui est assez stressante parce que nous sommes, comme presque tous les métiers, confrontés à des contraintes de temps et à des dates butoirs. Au final, on doit plutôt apprendre à chercher l’inspiration et ce n’est pas toujours simple dans ce cadre.

 Trouver l’inspiration peut être une injonction assez stressante quand l’on est confronté à des contraintes de temps et à des dates butoirs. Alors on teste des stratégies pour accélérer ce processus.

Heureusement, avec l’expérience, on teste petit à petit des stratégies, des méthodes pour accélérer ce processus. Personnellement ce sont aussi des choses qui me rassurent d’avoir ça sous le coude. Je pense que c’est intéressant de partager notre vision tous ensemble et aux auditeurices, j’ai hâte de savoir comment vous faites.

Erika : De mon côté, c’est un sujet qui me tient particulièrement à cœur, parce que ça m’est souvent arrivé de ressentir ce stress, lié au manque d’inspiration, cette fameuse “peur de la page blanche”.

 La peur de la “page blanche” est une expérience partagée par tous les créatifs.

Je pense que c’est une expérience plus ou moins partagée par tous les designers de l’agence — OU même plus largement les créatifs, et c’est pour ça que c’est important de prendre la parole sur ce sujet pour se partager quelques bonnes astuces !

Alexandre : Vous avez parlé de créativité, de méthodes et de situations qui peuvent variées, je pense qu’on peut aller plus loin. Pour revenir sur votre situation à Luna précisément, est-ce que vous pourriez développer les étapes habituelles d’un processus créatif ?

Arnaud : D’abord, nous avons une première réunion de lancement dans laquelle le chef de projet et le directeur de projet nous partage tout ce qu’il y a à savoir sur le projet, quels sont les objectifs, qui est le client, etc. On nous donne également accès à un ensemble de document et la plupart du temps, nous avons un temps d’immersion prévu pour ça.

C’est une phase qui est hyper précieuse, car ça nous permet de parcourir l’ensemble des documents partagés par le client, de garder de côté les plus structurants et de commencer à dessiner les contours du cadre créatif du projet.

 La réunion de lancement est une phase très précieuse, car elle permet de parcourir l’ensemble des documents partagés par le client, de garder de côté les plus structurants et de commencer à dessiner les contours du cadre créatif du projet.

Par exemple, une charte graphique ou des supports visuels existants peuvent fortement nous cadrer sur la direction artistique à proposer. Mais ce sont aussi des éléments qui, croisés avec les objectifs projets, peuvent être remis en question et poser le cadre d’une révision de l’identité visuelle. Autre exemple, et c’est le plus important dans le cadre d’une refonte de site par exemple, on va avoir l’étude des besoins utilisateurs qui va vraiment donner un socle très important pour nourrir la créativité que nous pouvons avoir sur un projet.

Si je résume un peu, la première phase selon moi, c’est de bien comprendre le cadre du projet et de réussir à s’approprier l’ensemble des ressources mises à disposition.

Dans un second temps, j’aime bien faire un moodboard ou un benchmark de ce qui peut se faire chez la concurrence, ou sur d’autres projets similaires. Étudier et regarder ce qui se fait ailleurs, ça permet de mieux comprendre certains mécanismes et de faire ressortir des points sur lesquels nous pouvons rendre notre projet plus singulier. Cette phase permet aussi d’interroger la vision un peu plus subjective qu’on peut toutes et tous avoir.

 Dans un deuxième temps, étudier et regarder ce qui se fait ailleurs, permet de mieux comprendre certains mécanismes et de faire ressortir des points sur lesquels nous pouvons rendre notre projet plus singulier.

Parfois, il y a des choses qui visuellement ou dans la stratégie qui peuvent tout simplement ne pas convenir à notre client et ça peut être intéressant de comprendre pourquoi. Après tout ça, en général, on arrive un peu plus à cerner vers où on peut aller et si cette phase est partagée en atelier avec le client, ça nous donne plus de chances de taper juste dès le début.

Ensuite, et c’est un peu pour ça que je fais ce métier, c’est la phase du chaos créatif où on va tester des choses, sur papier, sur Figma ou même par l’écriture si on cherche vraiment à créer un concept qui transcende le visuel.

 Ensuite c’est la phase du chaos créatif où on va tester nos diverses idées. Émotionnellement, c’est un moment qui peut être assez intense et pour lequel il est plus agréable d’avoir de la latitude au planning.

Cette phase-là est pour ma part assez brouillonne : j’ai une idée, je la jette, je recommence, je m’accroche à un truc, je prends du recul, je demande des avis extérieurs en discutant avec l’équipe et à la fin, j’ajuste les derniers détails en m’assurant d’avoir quelque chose qui se tient aussi bien visuellement que dans l’argumentaire.

Émotionnellement, je trouve que c’est un moment assez intense et j’essaie d’avoir suffisamment de latitude dans mon planning pour avancer à mon rythme.

Alexandre : Vous avez parlé en introduction de moment où l’inspiration pouvait être difficile à trouver, je pense que beaucoup de créatifs voient de quoi on parle, le fameux “syndrome de la page blanche”. Quand et pourquoi ça arrive d’après vous ?

Erika : Alors pour ma part, le manque d’inspiration peut se manifester aussi bien en milieu de projet qu’en début. Mais par contre, je trouve que c’est généralement plus stressant dans les débuts, quand on doit partir de zéro.

Et concernant les raisons de ces blocages, je pense qu’ils peuvent découler d’énormément de facteurs différents… ça peut être :

  • L’absence d’une charte graphique, qui vient nous compliquer la tâche puisque ça nous oblige à redoubler d’efforts pour établir l’identité d’un site.
  • Ça peut aussi être une identité visuelle d’un projet qui ne nous parle tout simplement pas. Dans ces cas-là, on est souvent confrontés à un dilemme : d’un côté, il y a l’obligation de respecter la charte graphique, et de l’autre, la volonté de l’améliorer…

C’est assez difficile de trouver le juste équilibre entre ces deux aspects. Et puis, j’irais même jusqu’à dire que certaines raisons personnelles peuvent (malheureusement) jouer un rôle. Notre état d’esprit a un impact énorme sur notre réflexion, une petite préoccupation, ou certains doutes peuvent venir parasiter nos pensées (et nous faire perdre le fil du projet).

 La gestion d’une charte graphique pré-existante au site est l’un des facteurs qui peut provoquer la peur de la page blanche. Comment s’approprier une identité que nous n’avons pas créé ?

Dans mon cas, il m’arrive de douter et je sais qu’à certain moment mon propre jugement m’a parfois bloqué.

J’essaie maintenant de prendre un peu plus de recul et d’accepter que les idées n’ont pas besoin d’être parfaites dès le départ — surtout quand on ne maîtrise pas encore tous les aspects du métier du client (pour lequel on crée le site).

Peut-être qu’une des solutions est de lâcher prise et d’apprendre à être un peu moins dur avec soi-même ?

Yohan : Totalement ! Pour répondre à ta question Alex, de mon côté j’ai remarqué que le moment où je manquais le plus d’inspiration n’était pas forcément au début ; mais souvent en plein milieu des projets à des moments où j’ai posé toute la structure principale et il me reste plus qu’à décliner des blocs ou faire des pages secondaires.

 Le moment où l’on peut manquer le plus d’inspiration n’est pas forcément au début du projet, mais en plein milieu, au moment où la structure principale est posée et où il ne reste qu’à décliner des blocs ou des pages secondaires.

Je pense que ces moments arrivent soit parce que ce sont des phases de projets qui sont beaucoup moins stimulantes créativement parlant, soit parce que je suis en boucle sur le même sujet et que je ne prends pas assez de recul.

Arnaud : Je suis d’accord avec ce qui a été dit, j’ajouterai que ce n’est pas toujours simple d’oser prendre du recul quand on a prévu de travailler toute une journée sur un sujet par exemple. Pourtant, c’est hyper nourrissant, je trouve, pour redynamiser notre créativité et changer notre regard sur ce que nous avons commencé à créer.

Sinon ça m’arrive d’avoir des pannes d’inspiration dans des moments où en pleine phase créative, le client débarque avec une nouvelle idée ou une nouvelle contrainte qui ne se discute pas et qui casse tout ce qu’on a mis en place.

 Si, en pleine phase créative, le client débarque avec une nouvelle idée ou une nouvelle contrainte qui ne se discute pas et qui casse tout ce qu’on a mis en place, c’est la panne d’inspiration à coup sûr !

Ça dépend des retours, parfois ça demande juste des ajustements, mais pour les choses les plus structurantes, c’est plus compliqué et parfois, il faut peut-être réinterroger le cadre du projet avec le chef de projet pour repartir sur des bases saines.

Alexandre : Et donc vous, quand ça vous arrive de bloquer sur un sujet, qu’est-ce que vous faites ?

Erika : Je commence par essayer de construire des idées sur papier : c’est plus rapide et modulable que sur l’ordi !

Parfois, je vais dessiner une entrée de page, un bloc assez complet, d’autres fois juste quelques éléments graphiques, des mots clés, etc… Et ensuite je vais les comparer et les faire évoluer petit à petit.

Sinon, quand l’inspiration ne vient toujours pas sur papier, j’aime bien parcourir plein de sites et parfois même ceux qui n’ont rien à voir avec celui que je suis en train de créer — je trouve que ça apporte un regard neuf et des idées pour se démarquer des sites concurrents.

 Pour lutter contre la page blanche, dessiner sur papier permet d’être plus souple dans l’exécution de ses tests. Eagle est aussi un super outil pour organiser ses recherches d’inspiration.

Mais ça prend du temps de faire de la veille. Et justement pour en gagner, on utilise à l’agence un outil dont j’ai déjà parlé (dans un autre podcast) qui s’appelle Eagle. Personnellement, dedans j’ai créé plusieurs dossiers de composants ou d’éléments que je trouve inspirants, classés par type : blocs texte simple, blocs de texte + image, des boutons, des cards etc.

Je viens ensuite faire un petit moodboard dans figma des quelques screens de composants qui m’inspirent le plus et puis je commence à faire quelques tests de conception :)

Aussi, j’ai d’autres petites habitudes comme :

  • Celle de noter mes idées dans les notes de mon téléphone ou sur un carnet dès qu’elles me viennent pour être sûr de ne pas les oublier ! ça me permet de les relire facilement et ça m’a parfois débloqué !
  • Ou encore me fixer des auto-deadline ! C’est effectivement un peu paradoxal, mais personnellement, ça “m’oblige” à avancer ET ça m’aide à m’attarder moins longtemps sur certains détails…

Yohan : Je te rejoins totalement sur ce que tu as dit, notamment sur le fait de se poser sur papier. Et tu as aussi évoqué le sujet d’Eagle pour ma part je ne peux absolument plus m’en passer, ça permet vraiment de centraliser ce qui nous a marqué dans notre veille (que ça provienne d’Awwward, Codrops, Dribbble, etc.) et de les catégoriser proprement. Parce que c’est vraiment impossible de mémoriser chaque détail de notre veille et d’y repenser pile au moment où on en a besoin.

 Eagle est devenu un incontournable pour éviter la panne d’inspiration car c’est impossible de mémoriser chaque détail de notre veille et d’y repenser pile au moment où l’on en a besoin.

Et ce que je trouve vraiment fou quand on utilise ce genre d’outil et qu’on consulte nos diverses inspirations, ça donne souvent naissance à quelque chose complètement différent de ce qu’on a enregistré. C’est comme si le fait de voir à quel point on peut modeler un composant sous différente forme nous ouvre des nouvelles portes de créativité.

Arnaud : Chez LunaWeb, on a la chance aussi de pouvoir échanger entre nous et de solliciter le regard extérieur d’un ou d’une collègue, et ça, ça peut réellement nous débloquer.

Pareil, je crois que lâcher sa souris, son trackpad ou son stylet, c’est le meilleur moyen de prendre du recul pour voir le sujet différemment.

 Expliquer ses idées et ses blocages à un objet – la fameuse méthode du canard en plastique – peut permettre de prendre du recul et trouver des solutions !

J’ai un ancien collègue qui m’avait parlé de la méthode du canard en plastique : En gros, cela consiste à expliquer à voix haute son code à quelqu’un, voir même à un objet inanimé. C’est donc une méthode qui s’applique à l’origine en développement, mais je l’applique aussi en créa pour éprouver la solidité et la cohérence des idées que je vais proposer à mon client. Ça me permet de déconstruire le fond et la forme de ce que je propose et de mieux comprendre ce qui bloque.

Alexandre : Au-delà de la question du blocage, c’est évident, on l’a dit, chaque projet est différent et à ses propres contraintes. Est-ce qu’il y a des situations dans lesquelles se lancer est plus ou moins difficile ?

Yohan : Et bien oui contrairement à ce qu’on pourrait penser les projets avec “carte blanche” ne sont pas forcément les plus simples à aborder.

 Contrairement à ce que l’on peut penser, les projets “carte blanche” sont loin d’être les plus évidents quand on parle d’inspiration. Quand on a trop de possibilités, c’est parfois difficile de choisir des directions.

Quand on a trop de possibilités, c’est parfois difficile de choisir des directions. C’est finalement souvent plus simple de commencer avec de la matière, même avec des défauts, car on peut la remodeler au fur et à mesure et obtenir quelque chose d’authentique.

Alexandre : C’est vrai que nous côté dev, on est pas trop pour que vous ayez une carte blanche aussi… Après, ça nous met un peu, nous développeurs, dans une position où c’est à nous de vous cadrer, vous donner des contraintes. 

Arnaud : Justement, je trouve que c’est un point qui a été assez fondateur dans ma formation en tant que créa. J’ai l’impression qu’il y a une croyance assez répandue qui dit que les contraintes peuvent tuer la créativité. Je pense un peu l’inverse même si il faut doser évidemment.

Pour moi, ça fait partie des choses qui nous permettent d’évoluer dans un cadre et d’être créatif. Je trouve qu’on commence à proposer des choses vraiment intéressantes à partir du moment où on arrive réellement à s’approprier les contraintes d’un projet.

 Les contraintes font partie des choses qui permettent d’évoluer dans un cadre et d’être créatif. On commence à proposer des choses vraiment intéressantes à partir du moment où on arrive réellement à s’approprier les contraintes d’un projet.

Par exemple, et sans parler des contraintes propres à un projet précis, en tant que designer, c’est important qu’on prenne en compte le mobile first, l’accessibilité, l’éco-conception, on va forcément poser des contraintes qui nous permettront d’être créatif.

Alexandre : Et ben écoutez, on approche de la fin de l’émission, pour terminer. Est-ce que vous avez d’autres astuces ou des choses à nous partager qui selon vous peuvent développer la créativité ?

Arnaud : De manière générale, je dirai que rester curieux, ouvert et critique, c’est pas mal pour développer sa créativité.

Après, selon moi, il y a plusieurs aspects qui permettent de nourrir tout ça. L’une des premières choses, c’est de développer notre culture créative. Pour ça, je pense qu’il faut rester sensible à ce qu’on peut faire en dehors de notre métier via des activités culturelles : en allant voir des concerts, des spectacles, en regardant des films, en jouant aux jeux vidéo, en lisant, etc.

La seconde chose, c’est que je pense qu’on peut aussi développer l’expression de notre créativité. Je pense à faire de la musique, dessiner, peindre, cuisiner, danser, etc.

 Développer sa culture créative et l’expression de sa créativité peut permettre de se prémunir de la panne d’inspiration, mais attention aux injonctions à être créatif en toutes occasions.

En tout cas, je ne veux pas laisser croire qu’il y a une injonction à faire pleins de trucs créatifs pour être bon dans son métier. C’est du plus et je pense qu’il ne faut pas se forcer, ce sont des activités qui doivent combler notre envie d’être créatif et nous faire du bien. Je pense qu’on a un métier qui nous prend suffisamment de notre temps pour déborder sur le reste.

Yohan : Je te rejoins aussi Arnaud sur ce tu expliquais au début sur la curiosité. Et j’ai justement une petite théorie sur le sujet ; enfin qui semble être le cas pour ma part : je pense que quand on fait des rencontres, on développe son ouverture d’esprit et c’est un peu comme si cela créait inévitablement des nouvelles façons de voir et concevoir les choses.

 Faire des rencontres, c’est développer son ouverture d’esprit et cela aboutit inévitablement à de nouvelles façons de voir et concevoir les choses.

C’est précisément la raison pour laquelle je pense que c’est une bonne chose de se pousser à faire des rencontres, et de se laisser être curieux pour tout même sur des sujets qui sortent complètement de notre domaine d’activité.

Erika : Je crois que vous avez à peu près tout dit ! Effectivement, Yohan, en parlant de rencontres, ça me fait penser à l’importance de sortir de sa bulle et d’oser poser des questions ! Je sais que j’ai tendance à rester un peu trop focus, que ce soit à de nouvelles personnes comme tu disais, aux collègues designers ou même à l’entourage.

Franchement, j’ai souvent été étonné à quel point un échange etc ça m’aidait à trouver de nouvelles idées !

Alexandre : Et bien c’est sur ces astuces et recommandation que se termine déjà cette 14ème Capsule Design du podcast Salut les designers ! Merci beaucoup à vous trois pour cet échange très enrichissant.

Tou.te.s : Merci à toi Alexandre !

Alexandre : Salut les designers, c’est fini pour aujourd’hui mais ne vous inquiétez pas, on revient le mois prochain avec un nouvel épisode.

En attendant, n’hésitez pas à vous abonner à la newsletter du podcast pour retrouver l’ensemble des ressources de nos épisodes, les tips et conseils de nos invités ! C’est sur le site salutlesdesigners.lunaweb.fr que ça se passe.

À très bientôt !